Lucas Grandin est né en 1976 au Mans, en France. Il vit et travaille en Sarthe.Tour à tour artiste, curateur, activiste et activateur de projets, Lucas Grandin développe une démarche mêlant le son, la vidéo, la lumière, le low-tech avec une attention particulière portée à l’urbanisme et l’architecture.
Après avoir étudié à l'école supérieure des Beaux-Arts du Mans où il obtient son DNSEP en 2001, Lucas Grandin expérimente d’abord le son comme matière première à son travail. Il l’expérimente sous différentes formes : installations vidéo et sonores, in situ, performances, machines détournées… Pour l’artiste, le son, qu'il soit bruit, musique, idée ou matière... est autant une énergie naturelle, qu'un message ou une revendication sociale.
La démarche de Lucas Grandin se nourrit également de la récupération et du recyclage, qu'ils soient matériels ou idéologiques (copyleft, lowtech). La création intervient ensuite au niveau de l'assemblage des propos et des matières autour de l'objet en question. La création peut-être autant personnelle que collective... À contre-courant d'une idée d'art fragile, précieux et mercantile, mes projets s'inscrivent plus dans une démarche ludique et sociale de rencontre d'idées.
L’ancrage de son travail dans le « bricolage et la récupération » l'a sans détour amené à confronter sa pratique à l'espace urbain d'une ville du sud comme Douala au Cameroun.
La première rencontre a lieu en 2005 où il présente Douala Feed Back, une vidéo qui résulte d’un workshop mené avec des artistes locaux. En 2007, il présente à la Triennale d’art urbain SUD 2007 la performance Le Zébu de Douala. Pour la seconde édition de la triennale, SUD 2010, il propose le jardin sonore de Bonamouti.
Depuis, il travaille avec ICU et l’association Doual'art sur la programmation et la diffusion de l'exposition Making Douala 2007-2013, présentée à Dakar, Rotterdam, Gent, Nantes, Milan....
Lucas Grandin a réalisé plusieurs installations In situ sous la forme de jardins sonores : à Douala, puis à Sao Tomé et en 2013 à la galerie Paradise à Nantes. Son travail a été montré dans différentes expositions en France, au Portugal, au Cameroun, au Canada, au Mexique, à Sao Tomé, aux États-Unis et dans différentes biennales et triennales.
Lucas Grandin a également participé à différents projets collaboratifs : Projet PUB (Pavillon Urbain de Bonanjo) en collaboration avec Kamiel Verschuren, M.Lugaresi, ICU arts projects et RAW Foundation en 2011 ; Projet CAIRE avec la réalisation de douze chantiers urbains dans la ville de Douala en collaboration avec K .Verschuren, A.Braud, X. Nibbeling) pour la Triennale Sud 2013.
Invité en résidence par La Criée centre d’art contemporain, il développe le projet « Ma Cité idéale » en 2013 et 2014 en partenariat avec l’école Jean Moulin qui reçoit le Prix de l’Audace artistique et culturelle.
Extrait Site Web de Doual'art. 2013
Sound! be it noise, music idea or material, it can be a natural energy as much as a message or a social demand. Sound as a strengh or music as an identity? Here lies my raw material.
The execution in itself assumes various shapes: acustic or video installations, sound performances, diverted machines, but its foundations always lay on recycling, either material or ideological (copyleft, lowtech). The creation also steps in the assembling of the topics and materials around the concerned object.
The creation can be individual, as well as common, creation within artist's collective frameworks (Brouha Aah, Boubagogoth) or one-day groups ( Métropolyphone, The fourty-eight hours soundly tools show, Douala feed back..).
Against the trend of an idea of art being fragile, precious or mercantile, my work lies above all in a playful approach of an ideas meeting.