Le Jardin Sonore de Bonamouti...

Jardin numero•01/Afrique/Cameroun/Douala/Deido/Bonamouti

Les images du S.U.D 2010 en milieu de page....photos mai 2011 en bas de page...

 

"le Jardin de Bonamouti" for S.U.D 2010, Doual'art
Special thanks to Paulin Tchuenbou and
the collaborative assistance of Xandra Nibbeling and Kamiel Verschuren.

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A water sound garden in a neighborood of Douala, the water city. A recovery water system, a garden only with the local biotope, a free social meeting space, an architecture to have a reflection on the water with its cultural and social resonances.


Article LE MONDE du 03.12 par Emmanuelle Lequeux /Extrait
" A Douala, la princesse qui veut éveiller les consciences"

...Plus loin, sur les hauteurs donnant sur le fleuve Wouri, un jardin sonore dont la poésie détonne avec la pauvreté de l'aménagement urbain. Posé sur une ancienne décharge que les riverains ont dégagée pour l'accueillir, il a été conçu par l'artiste belge Lucas Grandin en 2010 : une tour de bois à deux étages, à demi recouverte de plantes de mangrove en pot. Un ingénieux système d'arrosage fait tomber doucement les gouttes dans des boîtes de conserve, produisant un doux cliquetis. Tout le quartier a participé à sa construction, et se veut aujourd'hui responsable de la maintenance. "C'est un lieu romantique, où l'on vient oublier nos soucis, dit un habitué. Certains habitants ne comprenaient pas l'intérêt d'être perché si haut. Mais pour tous ceux qui essaient de voir un peu plus loin, c'est beau, c'est chic." Et c'est l'une des rares vues que Douala offre sur son fleuve négligé..

 

Ce projet a vu le jour dans le cadre du S.U.D 2010, curateur Didier Schaub et Paulin Tchuenbou, curateur associé, festival d’art public créé par doual'art, Directrice Marilyn Douala Manga Bell.
La construction à été réalisée avec Hervé, Paul-Josué, Cédric, Tobie et Elie du quartier de Bonamouti et d'ailleurs...mais aussi grâce à l'aide précieuse de Kamiel Verschuren et Xandra Nibbeling de Rotterdam.

Le suivi du jardin est assuré aujourd'hui par le quartier, mais plus spécialement par Paulin Tchuenbou qui supervise la gestion, les arrosages quotidiens, l'entretien des plantes et la surveillance de la structure confiés à Paul-Josué et Elie. Hervé assurant les potentielles modifications de la structure.

I think this structure was made to reveal the why of the city of Douala: a water city where nowhere you can see or feel the water. How can a population develop a social environment in a city without landmarks? Douala a city on a mangrove where nature is systematically destroyed, a city without a garden. Douala a city where it rains in one hour what it rains in my country in one year, and where the rain is never recovered.

The meeting point of those realities and my work gave me the first idea of a sound garden in 2008, like a revealing and a kind of answer of Douala’s water questions. Before creating this idea, I have been in residence in Douala for two times, which is very important to understand the city and its mental architecture a little bit. But the first aspect for me, behind the socials considerations, is that a vegetable organ, plants, decides what we hear! It's the best way to consider the importance of plants and water in our environment... let us add with one rain we have one month of watering...





La premiere partie du projet à Douala s'est déroulée en Fevrier 2010 à Bonamouti. Le chantier s'est inscrit dans le paysage du quartier du 1 Février au 22 Février... La structure sonore atteint presque 8 mètres de haut et prolonge notre regard sur le fleuve Wouri et sa mangrove, avec une vision par temps clair du mont Cameroun.
Le jardin est constitué de 7 cubes démontables au besoin, il a une autonomie de plus de 1700 litres, remplis en quelques minutes par les pluies tropicales...La structure est terminée et les sons coulent....il a été présenté à toutes les générations du quartier Bonamouti le 21 Fevrier et de Jeunes "Jardiniers" ont été formés à l'entretien quotidien de l'orgue végétal. Suite en Décembre pour l' inauguration officielle dans le cadre du S.U.D...

This Douala Sound Garden is an elevated garden growing at the sound of the water. Different kinds of sound are directly conducted by the plants different needs of water. The water is collected by the rainfall, stocked in barrels and offered to the vertical garden trough transparent tubes using a hydroponic dripping system. Drops of water drip into cans of different sizes, creating notes, producing food, cosmetics plants, and light pharmaceutical plants for the neighborhood of Bonamouti.
This building is a water sound garden, to gain conscience of the importance of the water in our life, to give Douala its right to the water back and to show its origins, to give a free new social meeting place in Bonamouti where everybody can go when he wants to have some rest with the water melody, to smell of the flowers, to see the Wouri river and its original mangrove (where everybody came) and feel the wind of the nature... a new social area to talk, to plant, to listen, to re-create a new inter-generational communication through the garden.

 

Le schéma mental du jardin a été construit sur l’histoire et le pourquoi de la ville équatoriale de Douala. Cité d’eau pluviale et fluviale , privée de la vue du fleuve Wouri ou du « pourquoi » de son existence. Constructions urbaines masquant le fleuve et déstructurant la ville d‘eau, pensées par des architectes ségrégationnistes crédules en l‘universalité du modèle occidental, d‘un autre temps. Douala, ville au milieu d’une mangrove originelle trop souvent cachée ou coupée,où la pluie jamais récupérée claque les toits de tôle tel un roulement de tambours sans fin. Douala la mégapole grouillante et bruyante, cherchant ses repères.

Un jardin sonore de communauté de quartier, espace public créant un lieu de cohésion sociale et de contemplation au cœur d’une micro jungle, maquillant la cacophonie urbaine à l’intérieur de ses parois d’eau. Le jardin propose, sous un aspect biologique, la conservation et le redéploiement des plantes du biotope, à travers la mémoire des anciens, et la diffusion aux jeunes.

Un système qui récupère les eaux et les déchets végétaux du quartier par compostage. Composte, vitamine naturelle du jardin, et lien dans le cycle jardin/homme/jardin. L’eau est redistribuée via des sondes, nourrissant juste ce qu’il faut, au goutte-à-goutte les plantes, sur des systèmes hydroponiques raisonnés (cultures optimisées hors-sol). gouttes d’eau tombant tel un métronome au rythme du besoin de ce jardin suspendu. L’idée est là.

La structure osseuse du jardin a, au début été projetée sous différentes formes, une structure entre-maisons, une structure en appui sur bâtiment ou une structure indépendante. Pour une raison de compréhension et de fonctionnement social du jardin, j’ai fait le choix pour ce premier, de l’orienter vers une plus grande indépendance structurelle. Le risque des autres possibles structures étant que le jardin soit accaparé par tel ou tel voisin au simple titre de détention de mur porteur du jardin…le jardin n’est à personne…ou à tout le monde, mais les choix (des plantes par exemple), l‘entretien et la consommation des fruits, doivent être collectifs au sein du quartier en tant que microsociété.

Le dessin du jardin se redirige donc vers une véritable structure indépendante en terme d’ossature porteuse. Le fonctionnement du jardin reste par contre complètement dépendant et relié à la population du quartier qui aura la tâche de le faire vivre. Physiquement aussi, il est relié, telle une maison-arbre tissant sa toile de canalisations vers les habitations du quartier, abreuvant le jardin et insistant visuellement sur l’idée du collectif et de l’interdépendance jardin/quartier/acteurs du quartier .

La symbiose doit se créer avec l’environnement, environnement naturel, architectural et social. La structure est à la fois une ossature qui gère la pente pour l’eau et donc le son du jardin, un réseau pour que les plantes prennent appui et grimpent, un lieu collectif de rencontre qui redessine de nouveaux rapports sociaux, mais il se doit aussi d’être physiquement malléable …le jardin sonore doit donc répondre à tout ceci.

Je réfléchis donc à une structure qui monte presque à la hauteur d’un vieux manguier (celui qui nous hèle si joliment par la chute de ses fruits), presque 8 mètres de haut. Structure, qui , au sol, (7m sur 2.5m), calque la surface intime de la pièce à vivre d‘une maison du quartier, je suis chez moi et chez toi à la fois. Belvédère hydraulique végétal à échelle humaine, structure sonore qui en son sommet regarde le Wouri et chuchote à sa chevelure de mangrove.

Le jardin prend donc rapidement la forme d’un empilement de cubes de bois, 7 cubes qui forment 4 tours. Telle la construction d’un enfant, architecte d‘un jour. Elle est simple,mais évidente car « la plus solide » et crée des appuis de pentes pour les toitures transparentes. Toitures qui protégent le jardin et dirigent l’eau vers les récupérateurs et la machinerie musicale du jardin (micro tuyaux transparent, gouttes-à-gouttes et boîtes d’aluminium) alimentant les plantes.

Élancée vers le ciel , cette tour de gués tutoyant le Wouri, trachée du continent Africain, nous accueille sur trois niveaux de surfaces différentes, et invite le public à travers ses bancs et ses escaliers, à contempler le grand fleuve charriant tant d’Histoire.

La structure a sa forme, elle doit être maintenant être visuellement comme translucide, et laisser le décor arrière interagir avec ce jardin tout en étant solide pour accueillir le public et supporter le poids des plantes et des systèmes et de l‘eau.

Elle doit être mangrove structurée à l’extérieur et serre intime et feutrée à l’intérieur.

Mon choix s’arrête donc vite sur des poutres (10*10) de bois local imputrescible, l'Azobé, arêtes et médianes des cubes. Poutres qui offrent une structure résistante et visuellement très légère. Ces poteaux accueilleront facilement les contenants de culture qui se garniront de plantes légumineuses ou florales et offriront une parfaite accroche aux plantes grimpantes.

Structure de bois (démontable) qui disparaîtra bientôt derrière la pousse des lierres étrangleurs et autres plantes architectes. Le jardin est là.

Un jardin biologique et sonore qui à travers son regard, son espace et ses propositions relationnelles, soulignera les interactions et l’identité d’un quartier, et d’une cité d‘eau : Douala.



Construction du jardin et présentation aux habitants de Bonamouti...
 

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13 Avril 2010...Quelques Images du jardin. Les plantes se sélectionnent, s'acclimatent et débutent leurs développement, bientôt de nouveaux plants viendront occuper les espaces de terre libres. Quelques organes de sécurité sont ajoutés ou modifiés: La porte et les filets protecteurs.L'emulsion jardin sonore/communauté de Bonamouti est bien là et propose un nouvel espace social de rencontre au sein du quartier...Le jardin n'est pas encore inauguré mais les visites affluent tous les jours...Bonamouti petit à petit, se re-dessine.
En image, l'equipe du jardin: Paulin le superviseur de Doual'art, Hervé le Maitre du bois... Et le duo, Paul Josué et Eli, responsables du jardin sonore au sein du quartier, chargés de sa mise en route journalière et de l'entretien des plantes et des systèmes d'eau ...
Juin 2010: un botaniste, est desormais chargée par doual'art de developper au sein du jardin des plantes locales et rares, cosmetiques, voir thérapeutiques....
Elie organise, au sein du jardin des lectures et présentations d'artistes aux enfants du quartier, toutes les semaines...les livres sont offerts par doual'art et restent en la possession d'Elie qui gêre le prêt des livres au sein du quartier.

 



     

Décembre 2010/ Retour à Douala pour L'inauguration du jardin pour le S.U.D 2010.


Retour à Bonamouti, ou je retrouve le jardin dans toute sa splendeur. Hyppolite Kamguia, botaniste et spécialiste de la flore de Douala a modifié les essences du jardin pour respecter encore plus le biotope des berges du Wouri. Les plantes du coup sont jeunes, mais croissent très vite.Le jardin est très bien entretenu et le système n'a pas souffert de la mousson. La population de Bonamouti occupe le jardin tous les jours, qui devient comme je l'espérais un nouvel espace social de rencontre et de discussion, et de contemplation avec les eaux.
Je retrouve l' équipe qui s'occupe quotidiennement du jardin, Eli Woo et Paul-Josué Motaka, à Bonamouti et nous en profitons pour retravailler 4 jours sur le jardin, avec Hervé Monkam, le Menuisier. Nous changeons le système de goutte-à-goutte qui visuellement avait un peu souffert et renforçons son circuit contre le vent. Nous changeons les 63 boîtes de conserve trop rouillées, par les même modèles ramenées de France mais vernies, cette fois-ci. Nous testons un système de trop-plein pour les cuves et nous ajoutons certaines pièces au jardin, un nouveau banc , demandé par le quartier, et de nouvelles jardinières exterieures au jardin, reliées par un banc, qui accueillent des plantes grimpantes destinées à couvrir les filets anti-ballons. la population a pris l'initiative avec Hyppolite, d'élargir le jardin sur le coteau anciennement dépôt d'ordure. La place est maintenant beaucoup plus poétique et ouvre le regard des passants sur le fleuve. Tout ceci étant renforcé par la réalisation de Salifou Lindou qui prolonge le jardin et redessine encore plus le quartier: "Face à l'eau". Installation de paravents sur le bord du fleuve, donnant plus d'intimité aux baigneurs et offrant une signalétique au quartier bas. Salifou a aussi redessiné avec des dalles et escaliers cette zone difficilement accessible il y a encore peu.
Le jardin tient ses promesses,il est très visité, par les Doualais, et par les écoles dans le but de découvrir la flore de Douala. Les jeunes y trouvent aussi un espace de rencontre et de discussion loin de la ville bruyante, un "petit paradis" (comme on m'a dit) qui a pris le doux surnom de "jardin de l'amour"...

5 Décembre, vernissage pour le Salon Urbain de Douala...il s'arrête juste de pleuvoir pour la présentation!... Et les cuves du jardin sont pleines pour 2 mois, que demander de plus!
Le jardin est empli de gens du quartier, de festivaliers et d'artistes, le jardin et le quartier sont à la fête. C'est l'inauguration officielle au sein du SUD, nouvelle occasion de montrer l'engagement enorme de doual'art sur la cité, montrer en quoi l'art est une réponse évidente aux aspects de développements culturels et sociaux, redessiner Douala la ville d'eau. c'est l'inauguration du jardin, mais pas l'ouverture...il est deja construit depuis 10 mois et les processus sont deja bien installés et fonctionnent, le jardin pose des questions, offre un nouvel espace social de rencontre autour de l'eau et attire les populations, le quartier l'a complètement adopté, il a son nouveau nom et pour moi cette inauguration n'est ni une fin ni vraiment un début, mais le fait de dire: ok ça marche! on continue.....on est ensemble!

Encore un grand merci à Doual'art, Didier Shaub,Paulin Tchuenbou, Marilyn Douala Manga Bell, ICU Art projects, Kamiel Verschuren et Xandra Nibbeling, Douala, Bonamouti, Sorepca, Hyppolite, Hervé, Eli, Paul-Josué, Géraldine, toute l'equipe du SUD, et tout ceux qui ont aidé à la réalisation de ce projet.

2010 December, Come back to Douala for the S.U.D 2010, garden opening.
 
Coming back to Bonamouti, I found the garden in all its splendour. Hyppolite Kamguia, botanist and Douala biotop specialist, modified the garden species in a way that pays more respect to the specificities of Wouri banks. For that reason, the plants are still young, but growing very fast. The garden is very well kept, and the system hasn't suffered from the monsoon. Bonamouti people occupy the garden every day, which has become, as I wanted it to; a new social space for meeting and discussion, and contemplation with Waters .
 
I find the complete daily gardening team, Eli Woo and Paul-Josué Mokota, in Bonamouti and we work on the garden for 4 days, together with Hervé Monkam, the wood worker. We change the dripping system which has visually suffered and reinforce its circuit against the wind. We change the 63 cans, too rusty, by the same models we brought from France, but polished this time. We test an overflow system for the tanks and we add some pieces to the garden: a new large bank, demand of the district, and new plant containers outside the garden, connected by a bank, which accommodate new climbing plants, intended to cover the net’s balls control. Together with Hyppolite, people take the initiative to enlarge the garden on the hill next to the Jardin sonore, a garbage zone in the past. The area now is very poetic and open the walkers’ eyes to the river.
All of which is increased by the Salifou Lindou piece that prolongs the garden and redraw more again the district: «Face à l'eau». Folding screens installation on the Wouri border, giving more privacy to the nude swimmers (washing place) and offering a new signal to Bonamouti down district. Salifou also renewed this area, hardly accessible a while ago, with stairs and flagstones.
The garden holds its promise, very much visited, by Douala citizens and by schools with an aim to discover the Douala vegetal biotope. Teenagers find in it a meeting space far from the noisy city, a « small paradise » (as somebody told me) which got the beautiful nickname of «the garden of the love »...
 
December 5, opening of the S.U.D...shortly before the presentation it stopped to rain!...Tanks are full for 2 months, perfect!! The garden is full of Bonamouti people, festival guests and artists, the garden and the district are in party time. This is the official opening with the centre of the S.U.D, new occasion to show the big liability of Doual'art on the city, to show why art is an evident answer to the cultural and social developments aspects, to redraw Douala the water city.
This is the garden unveiling, but not the opening....it was built 10 months ago, and its processus are installed and grown up, garden talk questions, offer a new social space around the water and bring people, the district has adopted it and it has its new name...and for me this is not an end and not a beginning, but the fact to say: ok, it runs! We continue....we are together!
 
(Again)Big thank to Doual'art, Didier Shaub, Paulin Tchuenbou and Marilyn Douala Manga Bell, ICU art projects, Kamiel Verschuren and Xandra Nibbeling, Douala City, Bonamouti District, Sorecpa, Eli Woo, Paul-Josué Mokota, Hyppolyte Kamguia, Hervé Monkam, Géraldine, all the S.U.D team, and all the people help to create this project.

SUD 2010 Organisation Doual'art & ICU Art Projects.

SUD 2010 (Collège curatorial constitué de Simon Njami comme curateur général, d’Elvira Dyangani, de Koyo Kouoh et de Didier Schaub)
"Le jardin Sonore de Bonamouti" Curateurs pour SUD 2010, Didier Shaub et Paulin Tchuenbou)


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Mars 2010/ Le jardin pousse, même si cette saison sèche l'est vraiment! Une petite pluie a redonné de l'autonomie au jardin pour quelques mois. La structure a été solidifiée au niveau du cube côté Wouri: il commençait à s'enfoncer un peu trop dans le sol constitué en majorité de détritus en décomposition, sol en pente pas encore stabilisé. La flore Douala prend de sa splendeur et le jardin se végetalise de plus en plus...Photos et gestion du chantier : Yves Makongo.

 




Mai 2011/
Rencontres Ars&Urbis et aide collaborative sur le projet "New Walk Ways" de Kamiel Verschuren, je profite de ma presence à Douala pour aller sentir et écouter le jardin...
Mon idée de mangrove structurée est devant mes yeux! Les plantes grimpantes prennent dans leurs bras la structure et le jardin est magnifique...juste avant la saison des pluies qui va accélerer la pousse. Quelques petites réparations d'entretien sont réalisées sur le mobilier. Eli et Paul-Josué travaillant maintenant sans le botaniste, ont réellement pris en main le jardin, et plantent tous les jours de nouvelles essences disponibles pour le quartier, comme de l'aloès, plantes pour tisanes ou epices. Les riverains viennent cueuillir selon leurs besoins sans arracher les plantes....le jardin de communauté de quartier est là.

The idea of structured mangrove is in front of my eyes! Climbing plants take in their arms the structure..just before the rain saison, what still strongly will accelarate the growth...we organize a little bit of repair on used furniture. Eli and Paul-Josué are now in autonomy without the botanist, and it's a really good surprise for me, the garden is very beautiful and they decided themselve to plant everyday news plants, like aloes, spicies and herb tea. District people take everyday what they need without tearing out the plant: the community garden is here.


 
Décembre 2011/


Restauration du jardin Janvier 2013 AT Work! Sorry....en construction....!

Janvier 2013, nous profitons avec Kamiel Verschuren de quelques journées libres, pendant le Workshop P.U.B, pour restructurer le jardin qui a beaucoup souffert de l'usure et du temps. Doual'art a même dû le fermer pour quelque temps jusqu'à cette restructuration nécessaire pour la sécurité. La structure en Azobé, bois dur et imputrescible, n'a pas bougée d'un centimètre et tient toujours de ses durs bras le jardin et son système. Le système est encore fonctionnel, mais devra être nettoyé par l'equipe du quartier sous peu, les boîtes de conserves devront aussi être toutes changées. Le gros soucis est au niveau des jardinières, du plancher et du mobilier, qui avaient été réalisés en bois de basse qualité. Pendant 3 jours, Nous changeons donc toutes les planches pourries par de nouvelles en bois de Padouk, bois de haute qualité imputrescible et hydraulique, commandées savamment 1 mois avant par Yves Makongo et financées par Doual'art. Avec une equipe de 7 personnes, nous changeons quasiment toutes les jardinières en sauvant bien evidemment les plantes, changement des escaliers et de la moitié des planchers, création de nouveaux bancs (pour eviter que les gens ne s'assoient sur les plantes) et d'une table pour déjeuner en famille.
Une nouvelle equipe de maintenance du jardin est formée, Deux nouveaux jeunes, impliqués au niveau du quartier et du jardin : Roger et Cyril s'occuperont désormais du jardin avec Elie Woo, pour des raisons d'implications, et pour sensibiliser le plus de personnes différentes autour de la question du jardin dans le quartier.
En effet le jardin souffrait d'une trop grande fréquentation de noctambules peu respectueux de la structure et des plantes...Le jardin sera dorénavant fermé la nuit , un réglement destiné aux usagers sera apposé et une nouvelle reunion de sensibilisation au quartier sera organisée en Février, avec doual'art et la C.U.D.
Deux botanistes sont en ce moment en préparation pour encore enrichir le jardin et mieux cibler son destin botanique. La nouvelle equipe continuera la restauration des systemes avec doual'art courant Février.


La nouvelle "Equipe 2013" de maintenance du Jardin de Bonamouti, Cyril, Elie et Roger...Bienvenue au jardin!


SUD 2013 // Douala Métamorphose, Réinauguration du jardin!! Bientôt 4 ans et second SUD, il pousse à merveille, les plantes envahissent la structure qui se fond de plus en plus avecson panorama de mangrove...Merci encore à Eli et Roger qui prennent soin grâce à doual'art du jardin de Bonamouti, qui fait complétement partie intégrante de la vie des habitants du quartier...

 
 

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Accès à l'index 2013 NB:Le jardin de Douala est en lien avec le projet "Mémoires d'éléphants" de JP.Sidolle / éléphant N°633... vidéo montage maquette Bonamouti