Résidence-création / Ecole Jean Moulin / Villejean / Rennes |
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"Ma Cité idéale, entre Lumières et Mouvements" |
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Projet Lauréat du "Prix de l'audace artistique et culturelle 2013" Un prix organisé par le Ministère de la culture, le Ministère de l'éducation et la fondation Culture & Diversité |
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Tenter de projeter une architecture à la croisée du rêve et de l'enfance, à travers une installation géante mêlant lumière, récupération, low tech, cartonnage, ombres chinoises, vidéos, machines sonores crées par ou avec les enfants de l'école Jean Moulin. |
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Le Workshop s'est déroulé de Février à Juin 2013, au sein de l'école Jean Moulin, dans une classe entièrement réservée à cet effet, avec la participation active des institutrices et le fort soutien de la Criée. Travail sur le mouvement et les sons de la ville: Moteurs en tout genre, tourne-disques, vinyles au kilo...Ca tourne, ça chauffe, ça vrille, ça bascule, la ville prend vie, puis vient le travail sur le son, on casse, on ponce, on boucle les disques jusqu'à obtenir le son urbain voulu pour notre cité idéale. Pendant ce temps un travail est fait avec la maison de quartier de Villejean. Un travail de maquette itinérante et sensitive est réalisé avec les habitants du quartiers, puis une ville en sucre est parallèlement créée avec le pôle enfance. Kamiel Verschuren interviendra 2 jours pour présenter son travail d'artiste/urbaniste aux enfants de l'école, s'en suivra un Workshop. Les enfants profiterons d'un voyage à Nantes, pour venir visiter l'exposition "Making Douala" organisée par L.grandin et K.Verschuren à la galerie Paradise. L'installation est presque là, vient maintenant le temps du travail de vidéo, tel une souris face à des géants, ou plutôt tel un enfant face aux adultes...Je filme les enfants dans la cour, dans le gymnase en contreplongée depuis le sol, vidéos « one shot » ralenties au maximum, qui comme les lumières de l'installation seront utilisées comme sources pour les ombres tournantes de la cité idéale... |
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Bouffée d'art en ZEP "APPROCHE LUDIQUE DE L'ART" Entouré de ses artistes en herbe, Lucas Grandin s'accroupit devant la cité qui s'anime, leur rappelle du doigt les mécanismes qui font tournoyer leurs habitations. "C'est devenu la star du quartier", sourit Carole Brulard, médiatrice culturelle à La Criée, le centre d'art contemporain de la capitale bretonne qui avait proposé l'année dernière à la maternelle d'accueillir en résidence ce spécialiste des jardins sonores. Depuis février, plusieurs matinées par semaine, le plasticien enseigne aux élèves les subtilités des ombres chinoises, les initie au cartonnage, leur apprend à sublimer des matériaux de récupération ou leur explique la notion de perspective. Une rencontre qui avait débuté par une balade dans leur quartier, Villejean, secteur cosmopolite du nord de Rennes, érigé au début des années 1960 pour accueillir les ouvriers de la nouvelle usine Citroën. "C'est pour les très jeunes une première approche ludique de l'art, se satisfait Aminata, la maman d'Anouar, qui rêvasse plus loin devant la création. Cela leur permet surtout d'appréhender leur quartier autrement, sous un jour plus poétique, plus esthétique." "Les jeunes enfants n'ont pas encore d'interdits, estime Lucas Grandin. A leur âge, ils ne sont pas encore touchés par les réticences que peut parfois générer l'art contemporain. Pour eux, c'est avant tout du bricolage, mais du bricolage qui développe leur esprit créatif." Ravies, les institutrices vantent l'opportunité de mener en classe des activités d'apprentissage "concrètes" et "motivantes", quand les élus de la ville, qui participe au financement du projet, n'oublient pas d'évoquer les rythmes scolaires : "Pour les enfants qui sont peu emballés par le système classique, c'est un vecteur d'épanouissement, souligne Marc Hervé, conseiller municipal en charge du quartier Villejean. Il réveille leur appétit d'apprendre."
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