Geo-Graphics    

dans le cadre de Visionary Africa/
Palais des Beaux-Arts de Bruxelles (Bozar)/
Directeur artistique de Geo-graphics/ David Adjaye.Curateurs associés: Anne-Marie Bouttiaux et Koyo Kouoh.
Est presentée au sein de Geo-graphics, une carte blanche à Doual'art..."indépendance cha cha".
Plusieurs oeuvres d'art public offertes à la ville de Douala par doual'art sont presentées dans "independance cha cha/geo-Graphics", dont le jardin sonore de Bonamouti en impression 2
*2m.Des interviews de responsables municipaux, architectes, artistes locaux sont simultanément diffusées en face des photographies.
Doual'art/ Didier Schaub, Marilyn Douala Bell, Paulin Tchuenbou.

 
Exposition du 09/06/10 au 26/09/10....BOZAR
© Adjaye Associates
Jardin sonore de Bonamouti©Lucas Grandin
picture (on the wall) by ©Guillaume Astaix.
pictures(of the exhibition ) by F3 Focus.be ©sum.be
Extrait "Indépendance cha cha" Didier Schaub (curateur de "indépendance cha cha").

...Douala, en 1960, est une ville d’environ 250 000 habitants, qui voit sa démographie augmenter d’une façon exponentielle dès l’indépendance. Avec aujourd’hui une population estimée à près de trois millions d’âmes, la ville, qui n’a pas connu, loin s’en faut, de développement simultané de ses logements, équipements et accès aux services de base est aujourd’hui une agglomération dans laquelle soixante quinze pour cent de ses habitants vivent dans des quartiers dits informels, dans de l’habitat précaire, sans voirie ni accès direct à l’eau, à l’assainissement ou à l’électricité.
L’espace urbain, sursaturé, est approprié par les constructions anarchiques, le commerce informel, la publicité et l’automobile.
Dans cette ville à la croissance non maîtrisée, comment l’espace public rend-il compte de la réalité de l’indépendance nationale ?
Si l’on considère que l’art dans la ville participe à la visibilité du pouvoir, il faut bien admettre qu’à Douala, qui ne compte, en art public de commande, que des monuments laissés par les occupants allemands ou français, cette symbolique n’a pas été non plus utilisée pour conforter l’identité nationale camerounaise. Ni les héros du combat nationaliste, ni même le premier Chef de l’état camerounais indépendant ne sont représentés ou évoqués dans le patrimoine d’art public de la ville… pas plus que la modernité du temps post colonial.